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Le Petit Parisien, 15 mars 1884

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Le Petit Parisien
15 mars 1884


Extrait du journal

Et cependant, quand In blé sort des granges pour se changer eu écus, ces écus peuvent, ü peine payer ce qu'ont coûté la semence et la moisson. Car, de la petite bourse de cuir, il faut sans cesse tirer quelque chose pour verser dans les coffres de ¡'Etat sa part des terribles impôts qui pèsent surles campagnes; et, dans les villages, au fond îles bourgs, il y a lotijours un homme louche et 'ténébreux l'homme des prêts hypothécaires. au traquenard duquel on se prend, aprfis les mauvaises saisons, et aux frittes de qui on laisse, chaque année, le tiers des récoltes, suant le plus clair de ses profits à effacer nu tout de chiffra sur la papier timbré de, l'emprunt. Puis, côté, disséminées ça et là, se trouvent les grosses Termes. Ayant une caissseoù ils peuvent puiser, les propriétaires qui les exploitent ont de quoi acheter les machines, ces ouvriers de fer qui remplacent le travail de l'homme par la force-vapeur et qui, quadruplant le rendement, diminuant dans d'énormes proportions les frais de maind'œuvre, permettent de donner à meilleur marché....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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