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L’Aurore, 9 mars 1912

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L’Aurore
9 mars 1912


Extrait du journal

Tout le monde sa réjouit de c". qu'on a appelé la renaissance du patriotisme, qui, à. la vérité, n'avait nul besoin de renaître, pour cette raison bien simple qu'il n'avait jamais été mis en péril. Les théories antimilitaristes n'ont jamais eu, sur les masses populaires, l'influence qui-leur a été, très à la légère, attribuée. Les sanspatrie sont, pour la plus grande part, sinon pour le tout, d'aimables farceurs qui font montre de convictions qu'ils seraient peu disposés à étaler au grand jour si une occasion sérieuse de les affirmer leur était offerte. La patrie est toujours, chez nous, la chose sacrée entre toutes. Quand, à certains indices, la foule — et elle ne s'y trompe pas — croit que cette patrie peut être mise en danger, on sent s'élever et grandir le souffle patriotique, Nous avons eu cette impression tout récemment, quand les négociations franco-allemandes, heureusement conclues, se poursuivaient à Berlin, avec une lenteur parfois angoissante. Ce souffle patriotique, on l'avait noté aussi lors des incidents des déserteurs de Casablanca,...

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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