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L’Aurore, 4 juin 1908

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L’Aurore
4 juin 1908


Extrait du journal

Pour les gens dont l'esprit 11 a pas été faussé dans les sacristies et dont les sen+ timents n'ont pas été souillés pur la liturgie catholique, rien de plus sain, de plus murai, que ce roman de la Terre, si mal | compris encore. C'est une sorte de chant paieu en I honineur de la nature et de la fécondité, Tous les êtres, les bûtes, les plantes, la terre elle-même* y obéissent au grave rythme des saisons et des forces naturelles, Ici, plus de fausse pudeur, l'amour qui" rapproche les garçons et les filles, la reproduction dos animaux, l'ensemencement des belles plaines fécondes, y apparaissent comme des actes analogues, ; innocents et sacrés. Les franches étreintes, ; las noces -ardentes que réprouve l'hypocrisiii «ies religions s'y épanouissent sans scrupule, tandis que l'immense marée des moissons mûres frissonne amoureusement jusqu'aux dernières limites de l'horizon....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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