Extrait du journal

Au temps où lord Beacontfield dirigea la poé tique anglaise, il demanda un jour au prince de Bismarck, chez qui il se trouvait en visite : Comm-'-nt faites-vous, mon cher collègue, pour vous débarrasser des importons de tout ■ orte qui nous assiègent, nous autres hommes d’Et.tr Comment leur donnez-vous à entendre que le moment est venu de se retirer ? — Rien n’est plus simple, répondit le prince de Bismarck. Ma femme connaît les fâcheux auxquels je suis en proie, et, lorsque à son avis ils sont restés assez longtemps chez moi, un valet de chambre vient, sur son ordre, me dire que l’empereur m’appelle au palais. Le prince de Bismarck achevait à peine de parler que la porte de son cabinet s’ouvrait et qu’un valet de chambre venait prononcer la for mule fatidique : «Sa Majesté désire parler à Votre Altesse. » Le dé égué de la loterie se présente chez le gagnant du million — Vous vous appelez ?... — Gelper... — Pardon 1 vous le gagnez l...