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La Fronde, 1 juillet 1901

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La Fronde
1 juillet 1901


Extrait du journal

I fois, je devinai dans les propos des gens qui m'entouraient, l'étonnement, près- < que l'indignation, à cause de ce refus: , une folie ! ( « J'eus vingt-cinq ans. Mon père mou- < rut. Ma mère était vieille. Une concurrence toujours croissante diminuait et 1 le nombre de mes leçons et mon salaire. ( I Je m'ingéniai à ne pas mourir. Je tins 1 la comptabilité d'un épicier; je peignis c des éventails là la douzaine, je lis des t traductions en quatrième main. Ma r beauté s'effeuilla avec ma patience, avec c I mes espoirs. Et une rage me prit, une t révolte que ma mère ne comprit pas. Il « Avec l'âge, maman était redevenue s I dévote. La foi de sa jeunesse refleuris- 1; sait comme ces rosiers d'automne dont d les gelées étiolent les dernières fleurs, survivance chétive de la floraison an. cienne. Les petites pratiques du culte,...
La Fronde (1897-1929)

À propos

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

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