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Le Gaulois, 4 février 1893

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Le Gaulois
4 février 1893


Extrait du journal

Je ne parle pas encore, messieurs, d'une al:légation de la dernière heure qui fait le pius grand honneur à l'imagination de la prevention, qu'un juge d'instruction du mérite de 'M. Prmet n'a point aperçue pendant une année de recherches, dont la victime se refuse, à l'heure actuelle, à se plaindre, d'une supercherie.par laquelle M. Eiffel, donnant à la prestidigitation la même ampleur qu'à ses écluses, aurait pu, sur dix chantiers a la fois, présenter à une centaine d'ingénieurs, de contrôleurs ou de surveillants, dos locomotives, des rails, des wagons aux armes et aux couleurs de la Compagnie, comme des machines à tarauder, à limer, que sais-je encore, comme le seul matériel en un mot, qu'il ait jamais prétendu avoir remis à la Compagnie. Immédiatement ensuite, j'aurais demandé à la cour la permission de lui lire ce qu'après douze audiences elle ne connaît pas encore le texte du prétendu mandat en vertu duquel on nous poursuit, le texte d'un marché dont chaque article, dont chaque ligne, dont chaque mot s'inscrit en faux contre les allégations de la prévention....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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