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Le Petit Journal, 11 janvier 1940

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Le Petit Journal
11 janvier 1940


Extrait du journal

Je suis heureux d'offrir aujourd'hui ma place à notre grand Ybar, Le président du Groupe Parlementaire P. S. F. a bien mérité de la Patrie au front comme au Parlement pendant l'autre guerre. Il apporte ici la synthèse de notre action présente contre les ennemis du pays. A lafin du mois dernier, son interpellation avait spéciale ment désigné les traîtres au service de l'Allemagne. Son intervention d'hier a proscrit les traîtres au ser vice des Soviets. L'article que l'on va lire résume la question suivant . la ligne exacte observée par le P. S. F. Pas d'ennemi n" 1, pas d'ennemi n' 2 : l'ennemi. Les responsables de nos affaires publiques sont requis de remplacer enfin les paroles par des actes. la Rocque. •jk toute occasion le communisme redresse la tête et fait J\ entendre,son sifflement de vipère. Lors de la session ~ ™" de novembre, ce furent Florimond Bonté et Comavin, les pitres du parti, »qui, commandés de service, vinrent faire leur tour de piste au Palais-Bourbon. Hier, c'étaient les durs, Jes Michels»..les.Guyot. et cinqtautres moujiks _gui,_après avoir craché leur mépris à leurs camarades du front* s'en sont allés, proprement rossés, certes, mais glorieux — oui, glorieux du bruit fait autour d'eux, du scandale causé. Car, de toute évidence, c'est cela qu'ils recherchent pour montrer que, mal gré tous, les anathèmes ministériels, ils sont encore là et même un peu là, et que, mis hors la loi, c'est dans le temple des lois qu'ils entendent braver le gouvernement. Est-ce que cette comédie va longtemps durer et le gou vernement ne se décidera-t-il à agir qu'à la remorque des vociférations d'assemblées et de leurs pugilafs ? Il y a trois mois qu'inlassablement, obstinément, mon cher Jean Chiappe réclame la déchéance des députés communistes. Il a fallu les coups de botte d'hier pour que le gouvernement s'y décide. — 3 LIGNES CENSUREES — S'il veut poursuivre sa tâche, il n'a pas une faute...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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