Titre de presse

La Fronde

9 décembre 1897 - 4 mai 1929
La Fronde (1897-1929)
Titre de presse

La Fronde

9 décembre 1897 - 4 mai 1929
9 décembre 1897
Paris (France)
2 280
 
4 mai 1929
information générale
Quotidien

Les Unes emblématiques de ce titre de presse

La Fronde

3 décembre 1926

La Fronde

9 décembre 1897

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

Dès le premier numéro, le 9 décembre 1897, La Fronde précise que si ses responsables déclarent la guerre, « ce n'est pas à l'antagonisme masculin, mais aux tyrans qui s'appellent : abus, préjugés, codes caducs, lois arbitraires », et qu’il « ne cherche pour la femme aucun triomphe sur l'homme, ni le pouvoir despotique par la ruse, ni l'identité des sexes », mais « réclame l'égalité des droits, le développement sans entraves des facultés de la femme, la responsabilité consciente de ses actes, une place de créature libre dans la société ».

Le titre paraît quotidiennement de 1897 à 1903, atteignant jusqu’à 50.000 lecteurs, puis devient le supplément mensuel du journal L'Action de 1903 à 1905, avant de disparaître à la suite de problèmes financiers. Il reparaît pour quelques numéros entre le 17 août et le 3 septembre 1914, mais le féminisme, occulté par la guerre, est relégué au second plan des préoccupations. Marguerite Durand tente de le relancer en 1926, mais il a perdu son ancrage féminin et cesse définitivement sa parution deux ans plus tard, en juillet 1928.

De nombreuses femmes engagées du monde intellectuel, littéraire et politique y ont signé des tribunes telles que la libre penseuse Maria Verone, la militante anarchiste Nelly Roussel ou encore la scientifique Clémence Royer.