Titre de presse

Journal des débats politiques et littéraires

1 avril 1814 - 19 août 1944
Titre de presse

Journal des débats politiques et littéraires

1 avril 1814 - 19 août 1944
1 avril 1814
Paris (France)
48 158
 
19 août 1944
information générale
Quotidien

Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.

Le Journal des Débats Politiques et Littéraires est fondé en 1789, peu après les réunions des premiers Etats généraux par Baudouin, imprimeur de l'Assemblée nationale. Il reproduit mot pour mot le procès-verbal officiel des débats de l'Assemblée nationale. 

En 1799, Louis-François Bertin, dit Bertin l’Aîné, le rachète au lendemain du 18 brumaire (9 novembre 1799) dans le but de défendre les idées conservatrices. Sous sa direction, et grâce aux concours d'hommes tels que Joseph Fiévée, François-René de Chateaubriand, Hoffmann ou encore Charles Nodier, le journal obtient aussitôt un immense succès et jouit d'une grande autorité, notamment dans le domaine littéraire.

Sous l'Empire, Napoléon lui impose un nouveau titre, Le Journal de l'Empire (1805-1814), puis au moment de la Première Restauration, il devient Le Journal des débats politiques et littéraires (1814-1864).

Sous la Seconde Restauration, Le Journal des débats fait partie des journaux conservateurs. Face à l'attitude de Charles X et de son entourage ultra-royaliste, il évolue, dans les années 1827-1829, vers l'opposition libérale, sans toutefois entrer dans une opposition ouverte au régime.

Pendant la Restauration et le début de la Monarchie de Juillet, Le Journal des débats reste le plus diffusé après Le Constitutionnel, avant de laisser la place à La Presse d'Émile de Girardin puis au Petit Journal.

Pendant l'Occupation, Le Journal des débats continue de paraître, ce qui lui vaut d'être supprimé à la Libération en 1944.