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Écho de presse

Apollinaire, la mort d'un poète

Le célèbre écrivain mourut de la grippe espagnole deux jours avant la signature de l'Armistice.
poésieDécès
Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Publié le

8 novembre 2016

et modifié le 22 novembre 2024

Le célèbre écrivain mourut de la grippe espagnole deux jours avant la signature de l'Armistice.

Les 11 et 12 novembre 1918, tous les journaux français titrent sur la même chose : la signature de l'armistice, qui met fin à la Première Guerre mondiale. Pourtant, dans les pages suivantes, une nouvelle plus triste est venue se glisser. Le 9, Guillaume Apollinaire est mort, à l'âge de 38 ans.

 

Le Figaro du 11 novembre lui rend hommage :

 

"Poète d'une fantaisie violente et cruelle, inventeur d'images et de rythmes, prosateur né et d'une érudition puissante, Guillaume Apollinaire ouvrait des routes nouvelles et il inspirait, animait tout un groupe d'artistes. Sa mort est la perte la plus cruelle que la jeune littérature ait à pleurer depuis la guerre."

 

L'Action Française aussi :

 

"Ce poète, qui avait encore raffiné sur les subtilités de l'art contemporain, avait fait trois parts au moins dans sa vie littéraire. Aimant l'érudition, on pouvait le rencontrer, à la Bibliothèque nationale, qui étudiait par exemple le théâtre italien du XVIIIe siècle ; pour contenter son activité il donnait à la presse quotidienne et aux revues des contes, des chroniques, des notes d'une excellente prose traditionnelle, portant la marque d'un esprit précis ; enfin, à sa manière rare et parfois déroutante, il servait les Muses."

 

Tout comme Le Siècle du 12 novembre :

 

"[…] son esprit hardi s'était plu à réaliser des audaces typographiques qui n'empêchaient pas la beauté limpide des vers."

 

Parti au front en mars 1915, Guillaume Apollinaire avait été blessé un an plus tard, à la tempe, par un éclat d'obus. Évacué à Paris, l'auteur d'Alcools et des Mamelles de Tirésias fut trépané et entama une longue convalescence. Affaibli par sa blessure, il contracta la grippe espagnole, dont l'épidémie tua plus de 20 millions de personnes à travers le monde.

Celle-ci l'emporta le 9 novembre dans son appartement du boulevard Saint-Germain. Edmond Rostand, lui aussi, en fut victime le 2 décembre. Du fait de son engagement dans l'armée, Apollinaire fut déclaré mort pour la France. Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Mots-clés

poésieDécès
Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Pierre Ancery est journaliste. Il a signé des articles dans GQ, Slate, Neon, et écrit aujourd'hui pour Télérama et Je Bouquine.

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