Écho de presse

« Notre-Dame de Paris » : le tour de force de Hugo

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Couverture de « Notre-Dame-de-Paris » de Victor Hugo, gravure de Yon et Perrichon, réédition de 1865 - source : Gallica-BnF

Paru en 1831, le roman de Victor Hugo suscita l'enthousiasme de nombreux critiques... et le rejet des antiromantiques, déjà échaudés par Hernani, jouée l'année précédente.

1828. L'éditeur parisien Charles Gosselin fait une proposition à Victor Hugo, jeune auteur de 26 ans plein d'ambition qui commence tout juste à se faire connaître : pourquoi ne pas écrire un roman historique à la Walter Scott ?

Hugo, grand admirateur de l'écrivain écossais, accepte aussitôt et se met au travail. Il a décidé que son livre, qui prendra place dans le Paris du Moyen âge, sera à la fois un roman plein de rebondissements, aux multiples intrigues, et une réflexion morale et politique.

Trois ans plus tard, en 1831, paraît Notre-Dame de Paris, vaste fresque aux personnages inoubliables (Quasimodo, Esmeralda, Frollo...) qui deviendra l'un des romans les plus célèbres de son auteur – et l'un des plus fameux de toute la littérature française.

Les critiques de l'époque sont élogieuses, même si certaines lui trouvent quelques défauts. Dans Le Figaroon lit par exemple :

« C'est une tâche assez difficile que de rendre compte du nouveau roman de M. Hugo. Il y a dans ces deux énormes volumes tant et de si bizarres choses que, lorsque vous arrivez à la fin, étourdi, ébloui, confus, vous voyez tout tourner autour de vous comme dans un rêve ou un vertige...

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