Écho de presse

Guillaume Apollinaire, un poète à la Une

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Guillaume Apollinaire convalescent après sa blessure au combat, 1916 - source : Gallica-BnF

Poète avant-gardiste, précurseur du surréalisme, grand ami des peintres, Guillaume Apollinaire publia articles, contes et poèmes dans la presse grand public. Qui lui rendit hommage lorsqu'il mourut de la grippe espagnole deux jours avant l'Armistice de 1918.

Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes français du XXe siècle, Guillaume Apollinaire (1880-1918) a très tôt cherché à faire carrière dans les lettres. L'un des moyens pour y parvenir fut de publier le plus possible dans diverses revues : dans des publications littéraires (La Revue blanche, La Plume, Le Festin d'Esope qu'il dirigea de 1903 à 1904...) mais aussi, à mesure qu'il devenait célèbre, dans des journaux grand public.

Les premières lignes qu'il fit paraître dans la presse à grand tirage datent de 1900 : il s'agit du roman en feuilleton Que faire ?. Apollinaire, âgé de 20 ans, l'écrivit pour l'avocat Esnard : son nom n’apparaît pas.

Plus tard, il réussira à faire publier dans Le Soleil plusieurs contes : L'Obituaire en août 1907 (il deviendra plus tard un poème), La Comtesse d'Eisenberg en octobre de la même année, ou encore Le Noël des mylords paru opportunément le 25 décembre.

Gustave Kahn, en mai 1908, fait paraître dans les colonnes de Gil Blas un poème d'Apollinaire intitulé Le Pyrée (plus tard rebaptisé Le Brasier), dans lequel éclate tout le talent du futur auteur d'Alcools et des Calligrammes.

En mai 1909, la prestigieuse revue Le Mercure de France publie pour la première fois, sur dix pages, l'intégralité de l'un de ses plus poèmes les plus célèbres : La Chanson du Mal-aimé.

« Un soir de demi-brume, à Londres,

Un voyou, qui ressemblait à

Mon amour, vint à ma rencontre,

Et le regard qu’il me jeta

Me fit baisser les yeux de honte.

 

Je suivis ce mauvais g...

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