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Écho de presse

22 juin 1940 : armistice entre le IIIe Reich et la France

L'armistice signé dans la clairière de Rethondes, le 22 juin 1940, établit les conditions de l'occupation allemande et coupe la France en deux.
armisticeArmistice de 1940
Marina Bellot

Ecrit par

Marina Bellot

Publié le

21 juin 2017

et modifié le 24 février 2025

L'armistice signé dans la clairière de Rethondes, le 22 juin 1940, établit les conditions de l'occupation allemande et coupe la France en deux.

Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940, mettant fin à une guerre éclair de six semaines entre la France et l’Allemagne.
 
Pour laver l'humiliation de 1918, Hitler a exigé de signer l'armistice à Rethondes, dans le wagon même où le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands s'étaient retrouvés pour l'armistice du 11 novembre 1918. La signature de l'armistice est, sans surprise, à la une de l'ensemble des journaux français, qu'ils soient acquis à la cause du maréchal Pétain ou, déjà, sous le joug de la censure. Quant aux journaux communistes (L'Humanité, Ce Soir), ils ont interdiction de paraître depuis septembre 1939.

Pour  Paris-Soir, selon qui "l'annonce de l'ouverture des préliminaires de l'armitice a été accueillie avec calme, curiosité et dignité par la population", les exigeances sévères sont atténuées par la considération dont les Allemands témoignent à l'égard de l'armée française :

"En effet, le préambule allemand se terminant par une appréciation élogieuse à l'égard de notre armée, précisait que "l'Allemagne, par conséquent, n'envisage pas de donner aux pourparlers d'armistice ou aux conditions de ce dernier un caractère injurieux vis-à-vis d'un ennemi s'étant battu avec tant de vaillance"." 

Et le journal d'insister sur la nécessité de "persévérer dans une voie peut-être difficile, mais qui doit nous conduire, si nous le voulons, à la quiétude d'une paix durable."

Le texte de l'armistice comporte 24 articles. La France est coupée en deux : une zone nord, au-dessus d'une ligne de démarcation, est occupée par les Allemands et une zone sud dite "zone libre", où le gouvernement du maréchal Pétain, établi à Vichy, se voit reconnaître une autonomie de façade.

Dans L'Echo d'Alger du 26 juin 1940, qui reproduit la carte du nouveau visage de la France, il est pourtant question "d'une importante partie du territoire [qui] subit l'occupation, mais sans aucune immixtion des puissances occupantes dans le gouvernement et l'administration". 
 

Les clauses de l'armistice sont reproduites dans la presse locale et nationale, de L'Ouest-Eclair au Petit Marseillais en passant par le journal conservateur Le Matin.

On peut y lire notamment :

"Le gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre l'Allemagne dans les possessions françaises, les colonies, les protectorats, les pays où il exerce un mandat, ainsi que sur mer. Il ordonne aux troupes françaises encerclées par les troupes allemandes de déposer immédiatement les armes. [...] Le gouvernement français s'engage à appuyer et à appliquer par tous les moyens, les autorités allemandes dans l'exercice de leur tâche. Toutes les autorités françaises se trouvant en territoire occupé, sont par conséquent priées d'exécuter les ordres donnés par le gouvernement allemand et de collaborer avec lui d'une façon correcte."

Et Le Matin de commenter :

"Bien que très dures pour nous les conditions imposées par le Reich n'entachent pas l'honneur français."

Le 10 juillet 1940, le parlement réuni à Vichy vote les pleins pouvoirs à Pétain et met fin à la IIIe République. La "zone libre" est à son tour envahie par la Wehrmacht le 11 novembre 1942, suite au débarquement anglo-saxon en Afrique du Nord, ce qui réduit encore les marges de manœuvre déjà très limitées du gouvernement de Vichy.

Mots-clés

armisticeArmistice de 1940
Marina Bellot

Ecrit par

Marina Bellot

Marina Bellot est journaliste indépendante, diplômée de l'Ecole de journalisme de Sciences Po. Elle a co-fondé en 2009 Megalopolis, un magazine d'enquêtes et de reportages sur la métropole parisienne, qu'elle a dirigé pendant trois ans. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages pédagogiques à destination des adolescents et a co-écrit une biographie de Jean-François Bizot, L'Inclassable, parue chez Fayard en 2017.

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