Aller au contenu principal
Se connecterS'abonner

Nos articles

Le média qui interroge les modes d'écriture de l'Histoire.

À la une
  • Arts
  • Catastrophes
  • Colonies
  • Conflits et relations internationales
  • Économie
  • Éducation
  • Environnement
  • Faits divers
  • Généalogie
  • Histoire de la presse
  • Justice
  • Médias
  • Politique
  • Religions
  • Santé
  • Sciences
  • Société
  • Sports et loisirs
  • Grand siècle
  • Siècle des Lumières
  • Révolution
  • Consulat et Empire
  • Restauration
  • Monarchie de Juillet
  • IIe Rép.
  • Second Empire
  • Commune
  • Débuts de la IIIe Rép.
  • Rép. radicale
  • Première Guerre mondiale
  • Entre-deux-guerres
  • Seconde Guerre mondiale
  • GPRF
  • IVe Rép.
  • Dossiers
  • Séries
  • Podcasts
  • Vidéos

Les archives

De 1631 à 1954, plus de 2000 titres de presse sont publiés sur RetroNews.

Explorer les journaux
Recherche avancée
RetroNews, c’est quoi ?•FAQ

Un espace digital dédié aux universitaires, aux scolaires et aux enseignants

Accéder à l'espace
Se connecterS'abonner
Recherche
RubriquesTimelineJournaux
AgricultureIranIsraël

Écho de presse

6 juillet 1917 : La bataille d'Aqaba

En été 1917 a lieu une bataille décisive dans la lutte qui oppose les Ottomans à la révolte arabe au Proche-Orient. Parmi les protagonistes, un jeune britannique alors inconnu : le colonel T. E. Lawrence.
AkabaProche-OrientLawrence
Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Publié le

31 juillet 2017

et modifié le 9 juillet 2021

En été 1917 a lieu une bataille décisive dans la lutte qui oppose les Ottomans à la révolte arabe au Proche-Orient. Parmi les protagonistes, un jeune britannique alors inconnu : le colonel T. E. Lawrence.

24 septembre 1918, la Grande révolte arabe touche à sa fin quand L’Écho de Paris rend finalement hommage à un colonel britannique inconnu qui a pourtant "joué un rôle de tout premier plan" dans le succès de la rébellion :

 

"Le colonel Lawrence [...] a mis son expérience des choses du pays et son talent d'organisateur à la disposition du grand chef britannique. Son nom deviendra légendaire en Grande-Bretagne. Le colonel Lawrence, à la tête de forces de cavalerie qu'il a formées avec des Bédouins et des Druzes, a coupé la voie ferrée à Deraa, coupant ainsi les communications entre Damas, Caïffa et la Transjourdanie."

Au printemps 1917, le colonel Lawrence, 29 ans, était parvenu à convaincre l'émir Fayçal, qui commande les troupes arabes, d'attaquer par voie terrestre le port jordanien d'Aqaba. Occupée par une garnison turque, Aqaba constitue un point stratégique. Prendre la ville n'est pas difficile en soi, car elle est faiblement gardée. La grande difficulté résidait en la traversée du désert du Néfoud, considérée alors comme impossible.
La bataille d'Aqaba a lieu le 6 juillet. Elle se solde par la victoire arabe. Le 17, Le Gaulois publie un article intitulé "Une victoire arabe en Palestine" :

 

"Les troupes arabes qui viennent de remporter un brillant succès sur les Turcs, dans la péninsule du Sinaï, faisaient partie de l'armée du sheriff Faisal, l'un des fils du roi du Hedjaz. Ces troupes, après avoir atteint Maan, détruisirent la voie ferrée et les ponts près de cette ville et s'emparèrent de Akaba le 6 et le 7 juillet. Les pertes arabes sont légères. Celles des Turcs se sont élevées à 1,200 hommes. Un officier du génie allemand est au nombre des prisonniers, ainsi qu'une vingtaine d'officiers turcs.

Akaba est situé au fort du golfe de ce nom, dans la mer Rouge. Maan est une petite ville de Palestine, à un dizaine de kilomètres de la frontière de l'Arabie, sur la ligne du chemin de fer de Médine à Damas.

On sait que les troupes anglaises d’Égypte opèrent dans la région, un peu plus au nord, entre Gaza et Jérusalem."

Le 16 septembre, Le Temps ajoute :

 

"On annonce que les troupes arabes de l'émir Faïçal, fils du roi Husseïn, sont parvenues à détruire complètement les forces ennemies se trouvant entre Maan et Akaba sur une distance de cent kilomètres. Elles ont, par le même coup, établi leur liaison avec l'armée britannique du sud de la Palestine et coupé toute liaison entre l'armée turque opérant le long du chemin de fer du Hedjaz et celle opérant sur le front de Gaza. Akaba, ville sur laquelle flotte le drapeau arabe, devient la base militaire des mouvements de l'armée Faïçal en Syrie."

En effet, la victoire d'Aqaba permet la progression des troupes de Fayçal plus loin vers le nord et leur assure le soutien logistique des troupes britanniques transitant par le port nouvellement conquis. Le 1er octobre 1918, Damas était prise aux Ottomans défaits.

Mots-clés

AkabaProche-OrientLawrence
Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Pierre Ancery est journaliste. Il a signé des articles dans GQ, Slate, Neon, et écrit aujourd'hui pour Télérama et Je Bouquine.

Besoin d'aide ?Nos offres d'abonnementQui sommes-nous ?

Recevez RetroHebdo, les actualités de la semaine qu'il ne fallait pas manquer

C'est gratuit et vous pouvez vous désinscrire quand vous le souhaitez.

Accessibilité : Partiellement conformeCGUCGVConfidentialitéCookiesMentions légalesRSEBnFPlan du site