25 août 1944 : les Parisiens libèrent la capitale
« Dans Paris et la région parisienne, le peuple soulevé a accompli une œuvre rapide de libération. Ce fut d'abord la grève des cheminots [...], ce fut la grève des P.T.T. [l'Administration des Postes, Télégraphes et Téléphones, ndlr] qui suivit et puis le beau mouvement de la police parisienne. [...] La lutte s'engagea sous toutes ses formes, depuis mercredi autour de Paris. Elle se transporta dans Paris à la suite de la débandade des Allemands.
« À 14 heures - c'était un samedi -, les forces de l'intérieur (F.F.I.) se battaient avec acharnement. Hommes courageux qui, depuis quatre ans, attendaient cette heure [...]. 14 heures - L'ordre d'insurrection a été donné. La libération de Paris a commencé. Tout l'après-midi, le boche a reculé. Il est fou de rage, de rancœur. Il tire partout. N'importe comment. N'importe où. »
« Partout les balles crépitent : ce sont les F.F.I, F.T.P.F. et Milice patriotique qui harcèlent les traînards. [...]
Place Saint-Michel le service d'ordre a fort à faire. Chacun veut participer à la lutte. On demande des armes partout ! [...]
Voici l'Hôtel de Ville. La place est sillonnée par des motocyclistes à brassard tricolore. Ils s'en vont nettoyer avec leurs mitraillettes les quartiers excentriques de Paris. [...]
La place de la République était toujours b...
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