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Niveau Lycée | Thème 6 : De la Belle Époque aux « années folles » : l’ère des avant-gardes (1870-1930) | Métropoles et spectacles nouveaux : jazz, cirque et music-hall | A la Belle Epoque, le spectacle vivant se diversifie et s’enrichit, élargissant encore le panel des lieux de loisir, de distraction et de création artistique.
Le 9 janvier 1904, un drame sanglant a lieu lors d’une représentation de pumas, de hyènes et d’ours dans la ménagerie de la célèbre Goulue – manquant de peu d’entraîner sa mort et celle de son mari.
Le duo comique que formait le clown noir Chocolat avec son partenaire Footit connut la gloire dans le Paris de la Belle Époque. Il fut acclamé dans la presse, avant de sombrer dans l'oubli.
Le célèbre personnage lyonnais fut créé autour de 1808 par Laurent Mourguet, un marionnettiste issu d'une famille de canuts. Destinés à l'origine aux adultes, les spectacles de l'insolent Guignol connaîtront un immense succès aux XIXe et XXe siècles.
Dans le Journal, un homme « lettré » décrit son expérience durant une soirée à la Scala, le fameux café-concert du 10e arrondissement. Son récit met en lumière la relation entre le divertissement et la perception des classes sociales à la fin du XIXe siècle.
L’historienne Anaïs Fléchet revient avec nous sur l’apparition et la progressive intégration de la musique et des danses brésiliennes en France, via les bals et autres « dancings » des années 1910 et 20.
En 1925, tandis que la célèbre « Revue nègre » se produit à Paris au son du jazz et du charleston, les journaux de la capitale assistent émerveillés à la mise en orbite d’une talentueuse danseuse afro-américaine. Son nom : Joséphine.
De 1897 à 1963, le théâtre du Grand-Guignol, à Paris, fit rire, pleurer et frissonner des milliers de spectateurs avec ses pièces tour à tour drôles et horribles. Parmi ses grands succès : L'Ultime torture, L'Horrible expérience, L'Homme qui a tué la mort...
En 1932, trois reporters s’aventurent pour Paris-Soir dans les clubs nocturnes et cafés dansants de la capitale. Ils en reviennent avec nombre d’anecdotes et autant de profils sociologiques de fêtards.
