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Dossier

Paroles de Poilus : la Grande Guerre vue par les journaux de tranchées

Image de couverture

Une du journal de tranchées L'Écho des gourbis, 1er février 1916 - source : RetroNews-BnF

Entre 1914 et 1918, quelque 450 journaux amateurs ont été rédigés, illustrés et imprimés depuis le front par des soldats français. Fabriqués de manière souvent artisanale entre deux batailles, marqués par la mélancolie, la peur, et la mort, ces feuilles avaient pour dessein de montrer à leurs lecteurs – souvent les Poilus eux-mêmes, leurs officiers, mais aussi de nombreux civils – la réalité brute de la Première Guerre mondiale, à un moment où celle-ci était systématiquement dissimulée par la « vraie » presse,  censurée et mensongère.

Enrobés d’un humour féroce, sombre comme les longues heures passées à attendre dans les tréfonds des « boyaux », ces journaux de soldats revenaient sur les nombreux tracas du quotidien – rats, poux, faim, blessures –, ses rares plaisirs – souvent liés aux visions surgies de l’alcool – et les innombrables peurs et haines ressenties par de jeunes hommes contraints de participer à une entreprise qui les condamne, sinon à la mort, au désespoir.

Dans une majorité de cas, ces feuilles furent rédigées par une certaine catégorie de soldats, issus des classes moyennes urbaines éduquées, petite élite instruite à l’échelle des conscrits. Moins d’un tiers étaient de simples soldats. Aussi, seuls 60 % de ces journaux dits « de tranchées » ont été rédigés au sein d’un régiment d’infanterie, c’est-à-dire directement depuis le front.

Du Ver luisant à la Greffe générale, de L’Écho des gourbis à Hurle, obus, RetroNews revient sur ces journaux écrits par des commentateurs de première main et les thèmes qui y étaient abordés, documents inestimables résumant la pensée d’hommes ayant participé au premier traumatisme du XXe siècle.

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Écho de presse

Journaux de tranchées : naissance d'un contre-journalisme de la Grande Guerre

Ecœurés par la désinformation à l'œuvre dans la presse de l'arrière, les Poilus ont rivalisé de créativité pour dénoncer la censure, avec un humour noir parfois glaçant. Un véritable contre-journalisme dont se sont inspirés par la suite nombre de journaux satiriques.

Écho de presse

Tabac, rats et pinard : quand les Poilus racontent leur vie quotidienne au front

L'ennui, les poux, la nourriture, l'alcool... Dans les journaux de tranchée, les Poilus décrivent avec humour leur quotidien. Une façon de conjurer par le rire l'horreur des combats.

Écho de presse

La haine du « Boche », sujet omniprésent des journaux de tranchées

Dans leurs journaux de tranchées, sous forme de poèmes, de dessins, de « blagues » ou parfois de pamphlets, les Poilus ont usé de tous les genres journalistiques afin de dénoncer la supposée « barbarie » allemande – et ainsi, déshumaniser l'ennemi.

Écho de presse

« La Greffe générale », le journal écrit par les mutilés du visage

À partir de décembre 1917 paraît La Greffe générale, « l'organe des mutilés de la face », rédigés par les patients de l'hôpital du Val-de-Grâce. Ces Poilus dont le visage a été partiellement détruit y racontent leurs souffrances quotidiennes.

Écho de presse

« L'arrière » : lieu idéalisé et envié par les hommes du front

Depuis leurs tranchées, les Poilus rêvent à la vie loin du front. Au fil du conflit, « l’arrière » devient un « ailleurs » fantasmé et parfois honni, qu'ils ne cessent d'évoquer dans leurs journaux.

Écho de presse

Lorsque les Poilus imaginaient l'après-guerre

À mesure que la Première Guerre mondiale s'éternise, les soldats ne se demandent plus qu'une chose : quand prendra-t-elle fin ? Dans leurs journaux de tranchée, ils imaginent et mettent en scène l'après-guerre.