Les escroqueries impossibles de l'homme qui a vendu la tour Eiffel
Né en 1890 dans une famille aisée à Tabor en Tchécoslovaquie, Victor Lustig montre très jeune une prédisposition pour la filouterie.
Doté de qualités intellectuelles supérieures, il commence à gagner sa vie en trichant aux cartes. Ayant appris les bonnes manières en fréquentant la haute société dans les cercles de jeux enfumés des paquebots transatlantiques, il part pour les États-Unis alors que la Première Guerre mondiale limite les croisières maritimes. C'est là qu'il va pour la première fois démontrer l'étendue de son talent.
Devenu riche en arnaquant plusieurs grandes banques grâce à des prêts contractés sous de fausses identités, il fait la rencontre d'Al Capone. Faisant fi des règles de bienséance en vigueur, il roule l'empereur de la pègre américaine en lui vendant une fausse machine à fabriquer des billets en échange de 5 000 dollars – somme colossale à l’époque.
Par peur des représailles, Lustig fuit pour Paris. C'est dans la Ville Lumière, en se faisant passer pour un représentant du gouvernement français, qu'il va réussir à vendre la Dame de fer au dénommé André Poisson, un jeune entrepreneur naïf.
Honteux de s'être à ce point fait ber...
Cet article est réservé aux abonnés.
Accédez à l'intégralité de l'offre éditoriale et aux outils de recherche avancée.