Extrait du journal

La lettre adressée par M. Briand au Président du Consistoire Central et que nous avons publiée dans notre numéro du 17 février, tout au long, fixe 1 interprétation du décret de novembre 1908, relativement à la perception par les cultuelles Israélites d Algérie de la taxe dite de couteau et arme celles-ci des pouvoirs qui leur manquaient pour exiger le payement de cette redevance qui constitue l’unique ressource des communautés pour assurer leur existence. En donnant à cette perception toutes les facilités compatibles avec 1 esprit de la Loi de Séparation, M1. Briand a manifesté clairement que celle-ci n’était pas, comme on 1 a prétendu dans certains milieux, une machine de guerre contre les cultes dont l’exercice n’a jamais été plus libre que sous l’empire de la nouvelle législation....