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L’Écho des vallées, 1 janvier 1852

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L’Écho des vallées
1 janvier 1852


Extrait du journal

mtraianAo. (*) — Tu lui diras que son nom et celui d’Eugénie Dervol ont expiré sur mes lèvres avec ma vie... Edouard serra vivement la main de son ami. Celte pression était une promesse inviolable. — Merci, reprit Charles en souriant. Il partit, accompagné de ses témoins. Le général, qui les avait devancés sur le terrain, s’avança vers Charles en l’apercevant, le salua avec une froide politesse, et se remit à fumer aussi paisiblement que s’il eutélé complè tement étranger à la scène sanglante qui se préparait. Une pièce de cinq francs fut jetée en l’air, et le sort favorisa Charles Melville. Certain, comme il l’était, de son adresse, il comprit dès lors que son adversaire était perdu ; mais en se voyant maître de l’existence île l’homme qui l’avait si cruellement offensé, scs ressenlu mens s’éteignirent; il eut horreur de mettre la mort où Dieu avait mis la vie; il se demanda s’il oserait conduire Eugénie Derval à l’autel de la main qui avait commis un meurtre; le souvenir de son amour, triomphant en lin de la pensée de son outrage, il étendit le bras en disant : — Général..., à la corne de voire chapeau ! La halle siffla et emporta l’objet indiqué. M. D*** n’avait pas fait un mouvement de crainte, de Voir le numéro du 25 décembre 1851....
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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Données de classification
  • carvallo
  • bagnères
  • paris
  • france
  • m. i
  • m. d