Extrait du journal

- On voit que cette répétition générale est bien la vraie première, et que la première ne peut plus en être qu'une pâle répétition. C'est d'après cette répétition générale que les critiques écriront leurs articles. Il arrive que les auteurs contestent ce droit, quand la répétition générale a été pénible: « Notre pièce nous appartient encore, disent-ils. Nous avons par faveur, admis la critique à cette répétition pour lui faciliter, sa tâche, mais c'est après la première qu'on devra juger notre pièce. D'ici là, nous pouvons modifier I'oeuvre , changer des scènes, une fin et même retirer tout. Cela s'est vu, cela peut se revoir, une répétition générale sans lendemain. Le devoir de la critique n'est-il pas alors de se taire?...