Extrait du journal

On ne s'imagine pas combien il y a d'enfants corses à Paris. Ils arrivent, un peu intimidés, escortés par leurs parents. Les petites filles ont des gros noeuds de ruban dans les cheveux. Les petits garçons sucent gravement leur pouce. Ils sont parqués aussitôt dans une salle, où est érigé le traditionnel sapin. Les parents sont canalisés et précipités vers l'étage supérieur. Les gosses restent seuls, entre eux. A vrai dire, cela ne les enchante pas au début. Les minuscules ont envie de pleurer. Mais un or-...