Extrait du journal

On m'avertissait que j'aurais quelque peine à conduire ma tâche à cause de l'intelligence peu développée du sujet, de sa santé dtfHcate~erïïê son caractère dïfncîlë,màis on se fiait à mes qualités d'éducateur, à ma douceur persuasive, et, comme on me laissait tout le temps nécessaire pour arriver au résultat souhe;té, on ne doutait point de m'y voir parvenir. A ce résultat étaient attachés des intérêts considérables. On ne me demandait que de consacrer quotidiennement deux heures à mon sacerdoce, dont une de promenade avec mon élève. Chacune de ces heures était évaluée à cinq francs; de sorte que cela me faisait dix francs par jour qui, dans les circonstances que je traversais alors, constituaient pour moi une inestimables aubaine....