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Courier de Provence, 10 juillet 1791

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Courier de Provence
10 juillet 1791


Extrait du journal

Nous ne savons quelles sont les vues et les espérances des comités diplomatique et mili■taire, mais il nous semble qu’ils ne peuvent se dissimuler qu’une rupture avec les puissances étrangères est absolument indispensable. Pourquoi donc ne les forcent-ils pas enfin à s’expliquer nettement, pourquoi ne pas répliquer rigoureusement à celles qui se sont déjà expliquées avec insolence ? Certes, il n’est pas de despote, quelque foible , quelque lâche qu’il soit, qui eut souffert avec autant de pusillanimité des outrages multipliés avec autant d’affectation } ÎQuoi ! de petits tyrans que I on aperçoit à peine sur la surface de l’Europe, qu’un mot d’un de...

À propos

Imprimé chez Panckoucke, comme le Moniteur ou L'Encyclopédie de Diderot, le Courrier de Provence fut lancé et dirigé par Mirabeau en mai 1789 pendant les États généraux. Plus revue que périodique, ce journal paraissait trois fois la semaine chez l'éditeur Le Jay puis Lepage et pouvait compter jusqu’à 80 pages.

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Données de classification
  • europe