Extrait du journal

Le succès n'arriva pas seul. Il fut suivi d'un père qui, resté dans l'ombre jusqu'alors, se révéla un beau jour de 1934 et reconnut l'enfant, avant que Mme veuve Leroux, peu au courant du droit, eût songé à le faire. Sans doute l'homme escomptait-il les profits que lui procurerait une telle paternité. Mais ses espoirs ont été déçus. Au nom de Mme veuve Leroux, Me Paul Abriq porta la question devant le président des référés qui vient de prendre une équitable décision. Aux termes de celle-ci, les contrats de la mignonne artiste devront toujours être contresignés par un administrateur judiciaire, qui encaissera les cachets de l'enfant, à charge par lui d'en verser le tiers aux époux Masson et d'en conserver le reste pour le remettre à Micheline quand elle atteindra sa majorité....