Extrait du journal

On a vu plus haut les précisions que lVl. Herriot a communiquées aux commissions des affaires étrangères et des finances de la Chambre dans leur réunion d'hier. Les déclarations du président du Conseil ont établi que le gouvernement, français n'est aucunement solidaire des vues exposées par M. Mac Don'ald dans les lettres d'invitation qu'il a adressées aux puissances convoquées à la conférence de Londres. Le cabinet britannique était parfaitement libre de faire connaître l'objet qui doit être, à son avis, celui de cette conférence et les décisions auquel il souhaite qu'elle aboutisse. La liberté des négociateurs français n'en est en rien diminuée....