Extrait du journal

Partir par chemin de fer, il ne fallait pas y songer à cause des innombrables contrôles qui jalonnent la frontière. Scholtz fit donc, A Lutterberg, réquisition d’un cheval et d’une voiture, de provisions de bouche, et se mit en route. Au quinzième tour du voyage, en vue de Tournan-enBrie, la bute, harassée, refusa net d’aller plus avant. Scholtz remisa l’attelage chez un cultivateur et prit le train pour Charenton, non sans avoir prétendu : « Apatride et déporté en Allemagne depuis trois ans t’ai h&te de revoir ma famille. Je reviendrai. »...