Extrait du journal

JE ne peux pas me souvenir hommes, et Von ajoutait que ce que chaque individu savait exactement quand j'ai en- devait être la Reichswehr elle- d'avance jusque dans ses muscles tendu pour la première fois même dont Hitler, attaché à ses et ses nerfs, comment il devait Je nom de Adolf Hitler, ce services secrets, était l'agent de- empoigner la roue du camion et nom auquel, depuis des an- puis le début de son agitation, quelle roue, à quelle place il denées, à présent, par un en- qui, grâce à un matériel livré fait sauter pour ne pas se mettre chaudement quelconque, près- avec empressement, se chargeait dans les jambes du voisin et par que à chaque minute, nous du dressage méthodique et tech.- là, compromettre le tout. Ce sommes obligés de penser ou que nique. n'était nullement de 1 adresse nous devons prononcer ; le nom personnelle, mais chacun de ces d'un être qui a répandu sur notre J <‘t,s bientôt 1 occasion, par ha- gestes avait du être répété des monde plus de malheurs que jan- fard, d’assister à un des « coups dizaines et peut-être des ennais personne d'autre à travers de main » auquel on les avait naines de fois dans les casernes tous les temps. Ce doit être en au préalable exercés. Dans une ou sur les champs d'exercices, tout cas assez tôt, car notre Salz- localité frontière où se tenait Dés le début — cela se voyait au bourg (1), avec ses deux heures paisiblement une réunion social- premier coup d'œil — cette et demie de train de Munich, démocrate. surgirent soudain troupe avait été dressée à l’gattaétait un peu sa voisine, de sorte quatre auto-camions chargés de que, à la violence et à la terque même ses affaires locales jeunes nationaux-socialistes par- rieur. nous étaient rapidement connues, leurs de matraques. Et, exacte- . . , Ce que je sais seulement c’est ment comme ils avaient opéré Complicité des autorités qu'un jour une connaissance ve* sous mes yeux sur la place Saint- j^iextOT on entendit parler...