Extrait du journal

La joie humaine, quand elle s’ex prime collectivement, a besoin de ta page ; « faire du bruit >», est, sem ble-t-il, indispensable quand on s’a muse. Aussi les deux journées de ré jouissances du dimanche et du lun di de Pentecôte ont-elles été souli gnées par le bruit des bombes écla tant en série plusieurs fois par jour Les musiciens ont joué avec énergie les meilleurs airs de leur répertoire et pour terminer la fête, les pétara des étourdissantes du feu d’artifice se sont répercutées dans les rues, sur les quais. Ceux qui n’ont pas compris, ce sont nos amis à quatre pattes, les braves chiens citadins ; les uns ont cru à la fin du monde et ont hurlé désespérément ; d’autres ont fui|t droit devant eux et telle petite chien ne au poil dur frisé, qu’on voit or dinairement calme et placide dans la voiture d’un de nos distingués compatriotes, fut ramenée d’un loin tain village. Mais les « deux-pattes » de toute la région se sont franchement ré jouis et on accourut de partout pour admirer la cavalcade qui fut d’ail leurs très réussie. Le Comité des Fê tes a bien fait, les choses et il faut l'associer aux éloges décernés déjà à l’Académie Gasconne....