Extrait du journal

resté dans mes mains, s'il avait pu délivrer l’année des ma- i réel)aux de la paix à tout prix ? La statue de Du Guesclin. Vies oreilles tintent encore de ! 1 éloge de l’Angleterre. J’ai la faiblesse de ne point aimer j cette musique. Mvsseigneurs, si je puis écraser quelques-uns des amis de nos ennemis en passant, mon armure de marbre est tout à fait à leur service. Mais, vive Dieu! sortons d’ici , car nous ne sommes point à notre place. La statue de Sully. Quant à moi , si j’étais encore sur mon piédestal quand passera ce nouveau surintendant aux boucles si bien frisées , qu'on appelle Duchâtel, je ne man querai point de lui rappel t que, de mon temps, lorsqu’on parlait affaire , l'on mettait préalablement à la porte les muguets, les bouffons de la cour et les baladins. La statue de Mole ( poussant un soupir à fendre la pierre ). Et moi , si je vois passer mon petit-fils , je lui parlerai de ses aïeux. La statue de Coude. Je demanderai à tous ces boni mes ce qu’ils ont fait de mes deseendaiis. La statue de lïarlay. Qu’on m’emporte si l'on veut. C’est grand pitié quand le valet chassa le maître : mon aine est à Dieu , mon corps est dans Us m uns des médians. La statue de Coude. Singulière préoccupation du premier président ! Il croit toujours être au temps de 11 ligua. La statue de Mole. M sseigueurs , il m • vi Mit une idée. Si en nous en allant nous interrogions la grande borne rouge pour savoir d’où ede vient et ru qu'elle fait sur cette place ? La statue de Coude. Je m’eu charge, lïnlà l'étrangère au teint ronge , d’où viens-tu ? qui es-tu ? que fais-tu ? L‘oheüsquc. Je viens du pays du Nil. La s'aide du grand Coude. Alors tu aurais du apporter ton fleuve avec toi , et y es eau x n' auraient point encore suffi à laver !e sang qui coula à la place où tu t’élèves. L'ohefisrjuc Je déchire les airs de ma pointe acérée comme le remord déchire le cœur des médians. La statue