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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 21 octobre 1852

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
21 octobre 1852


Extrait du journal

ter, car ils sont sincères. Oui, Prince, la France vous doit tout, car vous l’avez sauvée de l’anarchie; elle \ oit renaître en vous sa sécurité, sa prospérité et son bonheur. Laissez donc, Monseigneur, se consolider en vos mains un pouvoir dont vous faites un si noble usage. La couronne impériale est à vous : l’enthou siasme populaire vous la donne, acceptez-la. Notre amour, notre dévouement et la Providence, à qui nous adressons les vœux les plus ardents pour vous, vous en allégeront le poids. Pbiwcay (Deux-Sèvres). — Animés des senti ments d’une respectueuse reconnaissance pour l’acte courageux du 2 décembre, qui a sauvé la France des périls de l’anarchie et de la guerre civile, qui lui a rendu le repos dont elle avait un si grand besoin, nous venons \ous exprimer ici notre profonde gra titude. Consolidez votre œuvre, Prince, faites-vous empe reur; par là, nous le croyons, vous enlèverez à l’anar chie tout espoir de réussite ; et comptez dans toutes circonstances sur notre dévouement; faites appel aux villages, les paysans ne vous trahiront pas! Vive Cempereur ! vive Napoléon 111! Toniv (Charente). — Le maire de la commune de Vouzan, au nom du conseil municipal, pénétré de la plus vive reconnaissance pour le courage si géné reux avec lequel vous avez su sauver la France de l’abîme de barbarie où tant de perturbateurs voulaient la précipiter, a l'honneur de vous exprimer les vœux qu’il forme pour le rétablissement de l’empire, afin de consolider de plus en plus votre pouvoir, et de vous témoigner en même temps qu’il n’aspire qu’au mo ment de pouvoir vous saluer héritier de l’empereur, votre oncle, de glorieuse mémoire. Po.%8 (Charente-Inférieure). — C’est avec le sentiment de la plus vive reconnaissance et la joie la mieux sentie que le conseil municipal, organe des habitants de la rille et commune de Pons, a le bon heur de saluer en Votre Altesse impériale l’héritier du grand homme qui rendit la France si puissante, si respectée. Digne émule de ses hautes conceptions, vous êtes appelé par la grande voix du peuple à régénérer en core notre belle patrie. Déjà, par les actes les plus utiles, vous êtes parvenu à rendre au commerce, à l’industrie et à l’agriculture tout leur développement, à l’armée toute son énergie, à l’administration toute sa force d’action, à la justice tout le respect qui lui est dû, à la religion toute sa dignité, et au peuple, à ce peuple que vous aimez et qui vous est dévoué, la sécurité du présent et l’espoir d’un heureux avenir. Continuez, Prince, la noble mission que vous avez si courageusement entreprise. La population actuelle vous en tiendra compte, et l’histoire aura encore une de ses plus belles pages dans le souvenir de tout ce que >ous avez fait et de tout ce que vous ferez pour le bonheur et la gloire de la France. Aubicxt (Cher). — Les maire, adjoints et mem bres du conseil municipal de la ville d’Aubigny pro fitent de la séance d’installation pour vous exprimer leur admiration et leur reconnaissance pour l’acte hé roïque et patriotique du 2 décembre, qui a sauvé la France et l’Europe de la plus grande perturbation. Interprèles des sentiments de leurs concitoyens, ils joignent leur souhait au vœu national pour vous sup plier de consolider l’œuvre qui a rendu le repos à la France et aux Etats voisins. Pour que la prospérité grandisse, il faut que l’em pire, qui rappelle des temps prospères et glorieux, soit rétabli, et que la couronne impériale, que les Français, amis de leur patrie, désirent vous voir conférer, soit transmise à vos descendants. Dans la transmission héréditaire des pouvoirs su prêmes, Monseigneur, la nation trouve, au profit de l’ordre social, une barrière qu’aucune faction ne sau rait espérer de franchir. La religion, l’agriculture, l’industrie et le com merce, rétablis et protégés par votre oncle auguste, ne trouveront jamais un meilleur appui qu’en Votre Altesse impériale ; vos actes en sont un sur garant. Acclamé deux fois par la nation, la légitimité du titre que la France désire voir rétablir en votre faveur ne peut être contestée, et, soyez-en bien convaincu, elle sera soutenue par la nation entière....

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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