Extrait du journal

Japonais erre dans le promenoir du Hiusie-hall ; il n'a pas encore osé aborder une femme. Cependant, il est riche: ce descendant des Samouraï, il a droit de porter le blason de Hizen; il pourrait, si c'était sa fantaisie, s'offrir tout un bouquet des plus jolies fleurs de vice qui sont ici. Mais il n'ose. Quoique déjà Parisien, il est encore timide, et il craint que ces demoiselles hardies ne raillent ses yeux bridés, ses pommettes osseuses, Fambre exagéré de son teint. Il lui serait impossible de leur adresser la parole, et celles qui lui font des avances, qui lui donnent des coups de coude en passant om se plaignent, pour rire, de ce qu'il marche sur leurs robes, ont l'air de se...