Extrait du journal

J'avais eu, dans cette nuit du 31 décembre, la sottise de quitter le port, où, sur le coup de minuit, les sirènes de tous les bateaux soufflent tristement à l'année nouvelle. J'avais quitté les vieux quartiers, l'admirable rue des Bateliers, la rue de la Bague et la rue des Vieillards, dont les policemen disent, à tort, qu'elles sont dangereuses, parce qu'elles sont fréquentées par des dockers et des marins de toutes nations et parce que les policemen vivent au coin des rues et loin des bateaux. Déjà, je n'entendais plus le bruit des orgues mécaniques dans les estaminets....