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Gil Blas, 5 janvier 1895

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Gil Blas
5 janvier 1895


Extrait du journal

— Voyez-vous, dans l'armée, on ne vieillit pas : on reste toujours gai et insouciant, sans doute grâce au contact perpétuel avec les soldats, qui ne sont, en somme, que de grands enfants. Madame Duransard, une femme sérieuse, me dit quelquefois, en haussant les épaules.tout en écoutant mes fines facéties (j'en ai parfois de très bonnes) : «Tu ne seras donc jamais un peu sérieux, mon pauvre ami?» Et je réponds, triomphant : «Jamais! J'aurai toujours vingt ans.n'a bonne,toujours vingt ans,et saistu pourquoi? Parce que je vis avec les officiers, voilà!» Tenez, monsieur, on renverrait les dragons de Joigny, vraiment je ne sais pas ce que nous deviendrions, ma femme et moi....

À propos

Fondé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont, Gil Blas détonnait parmi les publications du Paris fin-de-siècle. Sa ligne éditoriale grivoise, littéraire et ouvertement mondaine charmait ses lecteurs, souvent citadins.

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