Extrait du journal

Non point, chacun l'a compris, cette bonne petite séance du 1er juin, consacrée au doyen d'âge, mon compatriote et très cher ami Antoine Salles, député de Bellecour, lequel succédait au fameux Andrienx, autre enfant de Lyon. D'après les journaux, ce cher Antoine a très bien chanté son air favori : Tout va très bien, madame la marquise, qu'il fredonne pour gou propre plaisir depuis tantôt trois quarts de siècle ; il a dit aux collègues tout le plaisir qu'il éprouvait à se trouver en si belle société, et les collègues ont applaudi à tout rompre. Là-dessus, il a bien fallu se séparer, en se donnant rendez-vous à la prochaine. Car cette séance de réouverture n'était, selon l'usage, qu'un galop d'essai, une mesure pour rien, une espèce de répétition des couturières....