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Je suis partout, 14 février 1941

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Je suis partout
14 février 1941


Extrait du journal

que nous portons en nous et qui ne fait que traduire dans nos sentiments la pourpre de vie qui est dans nos veines. Il faut d'abord vouloir vivre et c’est tout autre chose que de vivoter. L'homme qui vivote soigne ses intérêts, l'homme qui vit fait ses preuves. L'homme qui vivote a besoin de murs, de cloisons et de paravents et, derrière ces abris, il se dilate dans sa vanité. L'homme qui vit rejoint la réalité, pour lutter amou reusement avec elle, de sorte qu'on peut vivoter avec beaucoup de suffisance et de morgue, et vivre réellement avec beaucoup de simplicité. Comme, dans les flèches de; cathédrales, le gros bourdon mugit audessus de toutes les cloches qui divisent les sons en notes plus claires, ainsi, au-dessus des mots qui parlent de travail, de dévoue ment, de courage, d'audace ou d'amour, Ttcntit le plus sonore de tous : vivre 1 (Lire. In suite en f* page)...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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