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Je suis partout, 15 octobre 1937

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Je suis partout
15 octobre 1937


Extrait du journal

la conscience des morts par centaines de nulle, morts dues à notre impréparation militaire > Ils ne croyaient pas à la guerre ! La belle ex cuse ! Ils devaient prévoir la guerre. Ljes aver tissements ne leur manquaient pas. de l’intérieur comme de l’extérieur. Quel exemple tragiaue ! Nous ne l’évoquerions même pas si la leçon avait servi. Or elle n’a pas servi. Le même personnel politique est revenu au pouvoir alors qu’il aurait dû être vomi par les anciens com battants, et il a commis les mêmes erreura qu’avant la guerre. Il a raté la paix comme il avait failli perdre la guerre. Mais chaque fois que sous les étiquettes < Bloc des gauches », « Cartel des gauches ». etc., le parti radical a réussi une nouvelle escroquerie électorale et s’est assuré une majorité parlementaire, c’est la droite qui a terminé la législature. Néfastes conservateurs...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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