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Je suis partout, 18 février 1944

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Je suis partout
18 février 1944


Extrait du journal

Mon commissaire me serre le bras ; — Allons-y ! En une seconde, je me rappelle les conseils donnés par les an ciens : rester calme, ne pas avoir l’air... Nous nous détachons de la muraille et avançons à la rencontre J ai le pressentiment que cela i deux cyclistes, d’un pas que ti être sérieux. Mes camarades . j’essaie de rendre nonchalant, ion: déjà installés dans la voiture, \ travers la poche de mon per• commissaire P... s assied à côté dessus, je serre les menottes qui vont me servir pour la première fois. Tout à coup, les deux hommes que nous attendons s’arrêtent à dix mètres de nous. Dlune vio...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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