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Je suis partout, 19 mai 1941

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Je suis partout
19 mai 1941


Extrait du journal

cathédrales, je ne t'ai point trouvé léger en foi. O peuple inventeur de la croisade, je ne t'ai point trouvé léger en charité. Quant à l'espérance, dit Dieu, il vaut mieux ne pas en parler : il n'y en a que pour eux. » C'est Péguy que je cite de mémoire, quand il parle aux Français. | Nous nous en voudrions de nous faire des illusions, plus encore d’en donner. Mais si le route doit être longue, et même si elle doit être sinueuse, et dure, la route est indiquée. Nous ne parlons pas ici senti ment, nous parlons raison. Les avertissements solennels du Ma réchal, le politique de l'Amiral Darlan, désignent avec plus d'autorité et de har diesse que nous-mêmes ce que nous pen sions dans les barbelés de cet hiver, et ce que nous n'avons pas cessé de penser. Pour qu'un ordre viable s'établisse en Europe e* dans le monde, il faut accorder la France aux nations qui l'entourent. Pour que les forces vives de la patrie...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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