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Je suis partout, 28 février 1941

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Je suis partout
28 février 1941


Extrait du journal

dans les divers partis sans être en nombre dans aucun, et, dans chacun, ils étaient im patiemment soufferts, parce que les vérités qu'ils disaient ne manquaient pas de con trarier les préjugés, les formules, les rengai nes du parti. Soudain, les trompettes du Destin ont sonné : l’a réalité s'est imposée par des catastrophes à ceux qui l'avaient méprisée dans des apparences. L'acceptentils même maintenant ? On en doute quand on voit tant de nos compatriotes essayer de boucher, avec une obstination chétive et maniaque d'insectes, la brèche qu'un évé nement formidable a faite dans les mots par lesquels ils se voilaient le monde. En les voyant si misérablement entêtés à se masquer ce qui est évident, à se cacher ce qui est énorme, on se demande s'ils n’en sont pas venus à un point où leur ennemie est cette réalité elle-même....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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