Extrait du journal

que facilement. Dans la panique du début du mois, de nombreux déposants se pré sentèrent dans tous les établissements de crédit, y compris les plus solides, pour se faire rembourser. Sur l’importance de ses retraits on a cité des chiffres vertigineux, difficilement admissibles. En tout cas, les banques sc trouvèrent subitement cri qifêtc de numéraire. Elles eurent, pour une petite part, recours au réescompte de la Banque de France ; pour la plus grosse, elles rap pelèrent les disponibilités considérables qu'elles avaient à l’étranger. De là, sur toutes les places, à Londres notamment, des demandes pressantes de francs, 'qui provoquèrent une légère tension de notre devise et, par suite, une recrudescence îles entrées d’or. En ce qui concerne les affaires de M. Oustric, les bonnes perdront en tout ou en partie les dépôts quelles avaient chez lui; il leur faudra épurer leur portefeuille ; mais ces perles subies et digérées, elles s’en tireront. Au reste,. les, amateurs ne manqueront pas pour les renflouer, si be soin est. Avant même que M. Oustric ne soit en liquidation, M. Robert Peugeot et des amis lui avaient racheté ses actions Peugeot (déclaration faite à l’assemblée générale du 4 courant). Selon Aux Ecoutes, le trust de la ehaus...