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Journal de Beaune, 9 février 1918

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Journal de Beaune
9 février 1918


Extrait du journal

C’est l’Autriche qui a commencé. Cela est parfaitement naturel. Il n’est pas douteux que le mouvement vient de Russie ; il devait nécessairement s’infiltrer d'abord dans les pays d’Autriche qui ont un sentiment national moine fort et une organisation nationale extrêmement faible. D’ailleurs, nous connaissons les agents de correspondance entre le bolchevisme de Petrograd et le commencement très sérieux de bolchevisme de Vienne. En Autriche, le mouvement a commencé dans les usines métallurgiques de Wiener-Neustadt, et toute l’affaire de la grève a été menée non pas par les chefs du socialisme autrichien, dont le principal est Victor Adler, le père de l’assassin, ni même par des chefs de syndicats, mais par des ouvriers élus par les ateliers spécialement à cette occasion pour communiquer avec le Gouvernement. Ils ont en effet communiqué avec le Gouvernement, entraînant avec eux Adler et ses deux codirecteurs par- i élémentaires qui les suivaient en faisant la grimace, sentant bien que tout cela était dirigé contre eux. Et la conclusion du mouvement autrichien a été donnée par un de ses ouvriers-délégués qui i s’appelle Steiner : « Nous sommes lâchés, a-t-il dit, par les camarades allemands »....
Journal de Beaune (1855-1944)

À propos

Le Journal de Beaune est une publication de tendance républicaine, ayant paru entre 1855 et 1950. Son contenu porte essentiellement sur l’actualité de la région bourguignonne. La feuille est éditée trois fois par semaine.

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