Extrait du journal

Actes officiels. RAPPORT AU PRÉSIDBHT DE LA RÉPUBLIQUE Paris, le 21 janvier 1878. Monsieur le Président, En soumettant à votre signature le décret re latif à la répartition de la 10e annuité des sub ventions accordées par l’Etat pour l'achèvement des chemins vicinaux, mon prédécesseur vous a fait remarquer que la dotation de la caisse instituée par l’article 6 de la loi du 11 juillet 1868 était à peu près épuisée, et qu’il allait se trouver dans l’impuissance de donner satisfaction aux nombreuses demandes formulées chaque jour par les départements et les communes. Dès mon arrivée aux affaires, cette situation m’a vivement préoccupé. Bien qu'il ait été beaucoup fait, depuis plu sieurs années, en faveur des chemins vicinaux; bien que notre pays occupe un des premiers rangs dans le monde sous le rapport de la viabi lité, il reste encore beaucoup à faire. Les che mins de grande communication et d’intérêt commun sont loin d’être terminés dans les dé partements pauvres, et, dans les autres, un grand nombre de chemins vicinaux ordinaires, d’une utilité incontestable, restent inachevés. Les rapports qui vous sont soumis chaque année, en exécution de la loi du 11 juillet 1868, ne laissent aucun doute à cet égard. L’achèvement des chemins vicinaux est, d’ail leurs, une œuvre dont il est bien difficile de prévoir la fin ; de nouveaux besoins surgissant, chaque jour, par suite du déplacement des cou rants de la circulation. . . Je pense donc que l’Etat doit continuer à prêter, dans une large mesure,-lfbn concoure à...