Extrait du journal

REVUE DE LA SEMAINE. .— Nous donnons notre complète approbation aux lignes Suivantes extraites du Journal des Débats : t ® Avant tout et par-dessus tout, l’union ! Nous ne cesserons d’exhorter nos concitoyens, de toute notre âme et de toutes nos forces, à la paix et à la concorde. Tant que nous le pourrons, nous élèverons notre voix pour les appeler tous à la défense de l’ordre qui peut seul assurer la liberté. Un seul intérêt doit do miner tous les autres, celui de la commune patrie ; nous n’en connaissons point, nous n’en voulons point connaître d’autre. . » C’est dans cet intérêt sacré que nous appelons tous les bons citoyens à se réunir autour du gouvernement établi, à donner leur concours entier, sincère, à ceux qui représentent le prin cipe de 1 autorité. Nous les engageons tous à aller se faire inscrire clans leurs légions ; il laut que tous, aujourd’hui, nous soyons les soldats de l’ordre public. » 11 faut que la F rance soit unie, il faut qu’elle le soit pour être heureuse et pour être forte, pour être libre et pour être indépen dante. Songeons à l’émotion inexprimable et profonde que vont jeter dans 1 Europe entière les événemens qui viennent de changer la face de notre pays. Que la France reste digne d’ellemême ; qu’elle sache n’inspirer ni terreur par le désordre, ni espérance par la discorde. Soyons unis, soyons nous-mêmes. >• Quant à nous, nous donnons les premiers l’exeipple, en refoulant dans nos cœurs nos souvenirs et nos regrets. Nous fe rons à ceux qui nous gouvernent l’honneur de ne pas mentir ; qu’ils y voient un gage de la sincérité du concours que nous leur donnons. Au milieu des tempêtes par lesquelles Dieu et les peuples manifestent leur colère et leur puissance ; au milieu du naulrage des illusions et des rêves, au-dessus des débris des es pérances et des regrets, l’arche sainte de la patrie surnage et poursuit sa marche mystérieuse. C’est sur elle que nos yeux sont fixés ; c’est elle que nos craintes, nos vœux, notre anxiété, mais toujours notre impérissable amour, suivent et accompagnent. Si ceux qui la conduisent au milieu des orages du présent et des ténèbres de l’avenir la sauvent des écueils et la mènent vers le port, nous ne leur refuserons point notre part de reconnaissance,

À propos

Fondé en 1819, Le Journal de la ville de Saint Quentin publie les annonces judiciaires de son département sans le concours du gouvernement. L’initiative porte ses fruits puisque la publication du journal demeure assurée jusqu’en 1914.

 

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