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Journal de Seine-et-Marne, 4 octobre 1874

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Journal de Seine-et-Marne
4 octobre 1874


Extrait du journal

J’aurai pour moi l’opinion publique. — Admirable ! et tu crois que l’opinion publique se soucie de toi ! Tu sais bien que le peuple aime la justice quand elle ne lui coûte rien. Dès qu’on saura que Bussy n’en veut qu’à toi seul, et qu’il est assez fort pour te perdre, tu seras perdu et désho noré. — Voyons, dit Samuel, ce n’est pas pour le plaisir de m’effrayer que vous nie faites toutes ces menaces. Où voulez-vous en venir ? — Ah ! nous nous entendons enfin, mon brave homme ! Tu as une fille à New York. — Vous la voulez en mariage ? dit Sa muel. Eh ! que ne parliez vous plus tôt, je vous l’aurais donnée de grand cœur, mais sans dot, vous savez ? — Prends-tu mon ami pour un pingre de ton espèce ? s’écria Roquebrune. Bussy est amoureux de ses beaux yeux, et non pas de sa dot. — Eh bien ! je leur donne ma bénédic tion ; tuais Cor a voudra-t-elle de lui ? Elle m’a dit qu’il était ruiné. — C’est une épreuve qu’il a voulu lui faire subir. Bussy a [tins de deux u i liions de dollars en bonnes terres de France. — El celte sotte l’a refusé ? — Ce n’est pas un jugement sa. s appel, dit le Canadien....

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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