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Journal de Seine-et-Marne, 8 juillet 1888

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Journal de Seine-et-Marne
8 juillet 1888


Extrait du journal

Dites, Germaine, n’aurez vous pas de pitié ?.. Si, demain, frappé à mort, j'aitendais un bai-er de vous comme via tique suprême, si j'implorais une caresse de vos doigts pour fermer mes yeux éteints, n’accourriez-vous pas à cet appel <1 un moribond ?.. Eli bien 1 j’en suis à l’agonie mentale, je vais trépasser, rendez moi les derniers devoirs... 11 disait ces cho-es insensées ou dénuées de sens avec un charme particulier ; on n’eût osé se porter garant qu’il ne raillait point, et, cependant, il y avait un accent de vérité dans tout cela : son ironie avait une saveur d’amertume et de désespérance qui en faisait un régal pour des oreilles de femme. Germaine se leva avec vivacité, comme il approchait sa tête de la sienne, et, le re poussant : — Voulez-vous, oui on non, dit-elle, vous en tenir à l’amitié ? (D coproduction interdite aux journaux qui x ont pas traité avec M. Calnaann-Léw, éditeur, l uns....

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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