Extrait du journal

Messieurs nous ayons été convoqués à cette diète par S. M., pour conférer avec vous et les co-états sur les moyens d'améliorer les finances du royaume et d'en consolider les revenus. Cet important objet a tonjours attiré l'attention et les soins ;de sa noblesse, et je suis convaincu qu'elle est toujours animée des mêmes sentimens. J'espère que cette diète sous la direc-tion de notre excellent maréchal, méritera d'être citée dans les annales de notre pays. Mais, messieurs, nous vivons dans un tenis où l'on a semé parmi le peuple beaucoup de préjugés contre notre ordre. Il faut donc travailler à les détruire et à éclairer le peuple. Il faut prouver à' la nation entière que nous sommes guidés et enflammés par l'amour du bien public; il faut lui faire voir que nos discussions sont calmes que la plus grande harmonie règne parmi nous, et que toutes nos résolutions sont basées sur l'équité et l'intérêt géneral. · Je pense donc qu'il est essentiel que nos séances soient transmises au public par la voie de l'impression. Certes si l'on eût employé ce moyen à la diète de 1 798, on eût bientôt fait disparaître, dans l'esprit du peuple, les soupçons odieux qu'on avait fait naître contre la noblesse....