Extrait du journal

On écrit de Vienne, le 19 septembre, à la Boersenhalle de Hambourg : « Avant-liier a commencé entre les cabinets des trois grandes puissances l'échange des im pressions produites par les dernières réponses russes, et c'est le cabinet des Tuileries qui à ouvert l'échange de dépêches relatif à cet objet par une communication adressée au cabinet de Vienne. » Nous apprenons que cette communication trahit une irritation extrême dans les cercles officiels français contre la Russie, irritation qui permet à peine de croire que désormais le cabinet des Tuileries abandonne la question polonaise à son cours naturel. » Nous croyons devoir ajouter en môme temps que les dispositions que rencontre ici 1e cabinpt des Tuileries , non seulement ne sont pas contraires aux siennes , maïs toiit à fait conformes ; et si celles de l'Angleterre y répon dent également, il pourrait bien se faire que les trois pliissauces prissent une résolution qui fit sortir la Russie de l'illusion qu'elle est redevenue l'empire du czar Nicolas, dont la seule parole est capable d'imposer à l'Europe. »...