Extrait du journal

çoit .pourtant pas les grandes Universités sans la disparition d'un certain nombre de petites Facultés. On ne peut pas appliquer à la fois le système de la dispersion et celui de la con centration. De la protestation et de l'opposi tion des intérêts locaux qu'on a maladroite ment créés vient la difficulté principale. Qui sait si, après coup, on n'en trouverait pas une autre dans l'esprit particulier à l'Université, ou plutôt à l'administration de l'instruction pu blique, et si les grandes Universités pourraient avoir aujourd'hui, pour leur enseignement, pour leurs ' méthodes, pour leurs tendances, là liberté qui, au moyen âge, avait mis entre elles tant de diversité? Pour faire aboutir la réforme dont a parlé M. Leygues, il faudra sa crifier beaucoup d'intérêts, surmonter beau coup de résistances, et renoncer à beaucoup d'habitudes déjà invétérées. M. le ministre de l'instruction publique propose un « retour au treizième siècle » ; soif! mais le plus difficile sera de remonter le cours du dix-neuvième et de revenir sur tout ce que nous y avons fait....