Extrait du journal

peuple < oui me fuel dictatoriale. Il s’est élevé de grandes difficultés entre le congrès actuel et les ministres, et dans quelques discussions pi éliminant s relatives à l’organisation de cette assemblée , les ministres ont été en minorité. Le congrès a été prorogé, comme n’étant pas en nombre compétent pour délibérer ; depuis il est arrivé plusieurs membres, et en nombre suffisant pour que le congrès pût se constituer ; néanmoins il a été de nouveau prorogé sous un autre prétexte, savoir que les pouvoirs des membres des provinces les plus importantes du pays n’jetaient pas assez amples. Ces membres ont été renvoyés dans leurs loyers ; maintenant il sera nécessaire de faire une nouvelle élection, elles pouvoirs des nouveaux membres devront être particulièrement définis et limités. Il y a environ trois semaines que Bolivar se plaignit de l’esprit de faction qu’il crut remarquer dans la majorité du congrès, et il imagina a que les mesures proposées par les ministres pour le Lieu du pays rencontreraient de l’opposition. 11 lut irrité, et donna ordre à toutes les troupes co'ombicnnesqui se trouvaient à Lima, au nombre de 15oo hommes, de sc tenir prêtes à sc mettre en marche sous huit jours , résolu à laisser les Péruviens organiser leur gouvernement nement comme ils l’entendraient. Une députation du congrès et de la municipalité se rendit auprès de lui, et le pria avec instance de rester. Cette députation .réussit à le calmer, et il consentit à se rendre à ses voeux. Ceux qui ne sont que simples spectateurs , et ne peuvent voir ce qui se passe derrière le rideau , croient remarquer quelque chose de contradictoire entre ses actes et ses paroles. Ce général avait annoncé qu’il désirait remettre entre les mains du congrès les pouvoirs de dictateur dont il était investi ; mais au moment où cette assemblée sc disposait à recevoir ces pouvoirs et à organiser un gouvernement, ils n’ont pu s’entendre sur quelques points, de manière que le gouvernement militaire doit rester à l’ordre du jour jusqu’à ce que la nouvelle élection soit tel mince, ou bien jusqu’à ce que Bolivar change d’avis, particulièrement en ce qui regarde 1rs pleins pouvoirs. Le peuple de ce pays n’est pas encore mùr pour un fou-...